dimanche 12 mai 2013

Jour 12 - Pau / tarbes

A vrai dire l'interlude dure encore partiellement ce jour dimanche 12 mai. En effet, essais le samedi signifie courses le dimanche. Et elles débutent à 8 heures et j'y suis. Je tenais à voir tous les plateaux avec de belles empoignades parfois.

Ces gentlemen drivers attaquent comme à l'époque et font fi des conditions de sécurité bien précaires.

Comme aux essais, il y a parfois un peu de casse matérielle seulement.

Ceci étant, fin du spectacle pour moi à midi.

Une dernière photo de ce centre ville avec cet vieil immeuble qui sous cet angle m'inspire un garage du siècle dernier …
C'est l'heure maintenant de rejoindre l'hôtel pour libérer la chambre sachant que j'avais négocié un départ à 13h.
Je rechausse mon habit de motard, fixe inlassablement toute la bagagerie et me voici parti vers Tarbes distant de 35 kilomètres en ligne droite.

Je dévierai par des routes peintes en vert sur la carte Michelin, apercevrai les Pyrénées enneigées et in fine, la ville de Tarbes et son hôtel hyper design sur lequel j'ai zoomé lors des préparatifs et ai souhaité ne pas rater. Design avec un grand D.

C'est Le Rex, un ancien cinéma. Je m'installe, traîne un peu dans la chambre, n'entame surtout pas une sieste qui pourrait être méritée et sérieusement me prépare pour reprendre mon activité golf journalière.

Je pars donc vers le terrain dit Tumulus, me présente au directeur qui m'accueille très chaleureusement, m'explique son parcours, son histoire. Monsieur est le châtelain. Pour la reprise, je n'ai prévu de faire que 9 trous. Je m'échauffe très scrupuleusement, consomme un seau de balles au practice et c'est parti.

Je croise de l'eau, des canards, l'autoroute, perds des balles dans le ruf, dans les bosquets d'arbres. .. Pas grave, j'en ai justement racheté ce soir. : il serait inconvenant de terminer un parcours sans balle. Je finis par retrouver le château à l'issue de mes 9 trous. Je n'ai rien perdu suite à cette coupure. Je n'ai rien gagné non plus. J'ai cependant éprouvé du plaisir à rejouer. Je quitte le terrain sans déranger le boss en pleine remise des prix de la compétition du jour.
L'hôtelier me communique les coordonnées d'un petit resto recommandable à 2 rues de là. Je suis le conseil, dine très correct et compense le jeûne du déjeuner.

Au retour, la nuit est tombée et l'éclairage du Rex s'est mis en route : franchement inattendu et un peu monumental. J'ai oublié de demander si le système était prévu en basse conso. C'est beau aussi depuis la chambre.
Ce constat fait, je redescends vers le bar pour le savourer aussi.

Je camperai là dans cet angle pour déguster une infusion « joie de vivre ». C'est l'intitulé qui m'a attiré mais la dégustation ne me laissera pas un souvenir innovant. C'est l'heure maintenant de laisser le barman aller se coucher.
J'ai représenté la clientèle de la soirée à moi seul. Très calme et je n'ose imaginer le taux d'occupation. Mais de quoi je me mêle. Mon job est maintenant de dormir.