C'est dimanche matin et peu de monde dans les rues. Le plan idéal pour serpenter dans la ville en longeant la mer pour découvrir ces villas magnifiquement conservées depuis la belle époque.
Qui plus est le soleil est de la partie, matinal lui aussi, c'est une grande première depuis mon départ. Cap au Sud dans les terres pour rejoindre le petit village de Trémereuc et son golf « de province », « de campagne ». Accueil par Florence et Albert les dynamiques et sympathiques propriétaires qui de suite m'ont reconnu : évidemment le débarquement en cuir et avec un casque, ça renseigne de suite. Ils m'attendaient et Albert me propose de descendre la moto devant la terrasse du restaurant.
Ce 9 trous est bien entretenu et quelque part technique. Sur un trou à double dogleg, je verrai là encore pour la première fois de ma vie de golfeur un drapeau d'une hauteur quasi double de celle habituelle. Impec pour tenter de le viser en passant par dessus des arbres encore 2 fois plus hauts ! Allez, gaz et ça a marché mais je ne saurais plus dire avec quel fer.
Le parcours s'est fait en compagnie de Colette qui, pour vous dire s'il faisait chaud, a replié les chaussures à crampons pour des sandalettes en milieu de parcours.
Un pot post partie en sa compagnie et c'est à nouveau le GPS qui guide son chemin de carrefour en carrefour en rase campagne bretonne pour rejoindre le petit village de Lohéac.
Celui-ci vit grâce à toute une activité liée à l'automobile notamment avec un circuit et un musée réalisé par Michel Hommell.
Cet homme est originaire de Nancy et j'aurais bien aimé le rencontrer. Impossible aujourd'hui me dit-on. Je visite le Manoir de l'Automobile, ce fameux musée qui recèle des bijoux incroyables.
Outre des autos, on y trouve des scènes de métiers d'antan reconstituées de manière vraiment parfaite.
Autre objet plein d'émotion, le off-shore de Pironi. Des vidéos un peu partout, des miniatures aussi, …
Bref un lieu à voir pour un passionné de mécanique et il y a bien longtemps que je me promettais d'y faire une visite.
Mais revenons à ce village qui vit de tout cet environnement : mon hôtel « la Gibecière », hyper aménagé de manière contemporaine. Sans le faire exprès, je bénéficie de la chambre numéro … 18. Je ne pouvais pas ne pas le remarquer.
Une crêperie évidemment, une boucherie fermée effectivement le dimanche mais qui fonctionne, un antiquaire, des propriétés qui respirent la mécanique, une déco de la municipalité qui en dit long.
