mercredi 8 mai 2013

Jour 8 - La Palmyre / Lacanau

Ciel noir et bouché au lever du jour, bruit d'averses intenses ensuite, toute une combinaison qui tend à laisser le bonhomme allongé. Mais à un moment ou un autre, il faut se décider d'autant que des éclaircies pointent dans le ciel tout de même peu engageant. Je boucle les bagages et file par une petite route matinale fort sympathique vers le phare de La Courbe qui n'a pas changé.




Je le détiens dans mes vieux souvenirs et prendrais 4 poses au moins pour le numériser en totalité. Ma route recroise encore La Palmyre et renonce à refaire un tour dans le complexe du golf de peur d'avoir des difficultés à en ressortir tellement je m' y sens bien.


Je ferai simplement un rapide coucou à quelques flamants roses du Zoo qui jouxtent la route. On est presque dans le rose fluo, impressionnant …

Beaucoup de monde dans ce secteur, c'est jour férié et je n'ose imaginer la densité de population en période estivale. Je traverse Saint-Palais et Royan sans grand souvenir et double toute la file de voitures en attente pour accéder à l’embarcadère du ferry devant me conduire à la Pointe de Grave.


Un cow boy ou presque avec son cheval fait de même. Il va jusqu'en Espagne me dira-t-il ensuite. 30 minutes de chargement, 30 minutes de traversée et mon nouveau continent arrive.
Quelques dizaines de grandes lignes droites désertes dans les pins et c'est l'arrivée sur le Golf de Lacanau. Sublime avantage ce jour, mon hébergement est l'hôtel du golf de sorte que la logistique de fin de journée est simplifiée. Je prends possession de ma chambre surplombant effectivement un fairway mêlé à des pins et me dirige vers l'accueil du Golf.



Quelques mots échangés avec le Directeur « ah, c'est vous ! » me dira-t'il et puis je fais connaissance de mes partenaires de jeu, Hélène, Jean-Philippe et Robert : des membres locaux, résidents saisonniers et parisiens dans la vraie vie. Comble du hasard, Jean-Philippe est né à Nancy et une toute petite rue porte son nom. En effet, je ne la connais pas. Mais ce grand homme inspire confiance et à aucun moment je n'en doute. Beau parcours avec évidemment des pins et quelques jolies maisons encore : une belle partie. Entre 2 trous je m'inquiète des lieux incontournables pour passer la soirée.

Gentiment Hélène me fera un plan sur une carte de score qui me permettra d'accéder chez Éveline pour consommer des huitres et un verre de Tariquet pour ce qui est de l'apéritif. La suite se passera à la Taverne de Neptune.

Retour évidemment de nuit, il est plus de 23h et j'ai laissé au repos le GPS, ce qui me vaudra de tester quelques hypothèses pour retrouver l'hôtel et ses pins distant de 4 km environ .