mardi 7 mai 2013

Jour 7 - Nantes / Les Mathes via Nantes Carquefou et La Palmyre

Cette fois loin de la Normandie, ce jour est sans doute le plus long pour 2 motifs. Je m'offre 2 golfs ce jour, certes de 9 trous mais tout de même : il faut déballer, remballer, déballer, remballer le matériel (merci Claire encore pour l'intendance des réservations). Le second motif est la distance à parcourir qui est plutôt supérieure à celle « habituelle ».

Évidemment, un réveil matinal dans mes restes de chapelle et le 1er trou à 9h08 sur le golf de Nantes Carquefou. Si la distance à parcourir n'est pas très longue pour accéder au golf, c'est tout de même l'heure de fort trafic de ceux qui travaillent et dans la nuit les ronds points n'ont pas été démontés.

Je fais mes 9 trous avec 2 archis locaux, Hervé et Jean Marc, partage un pot avec eux à l'issue après avoir mémorisé quelques photos notamment avec fond de château. Le directeur local m'avait donné le départ au trou n°10 et a fait le lien avec mes 2 partenaires.

Je reprends mon parcours garminisé et souffre de devoir retraverser la ville totalement. Plus d'une heure sera nécessaire pour retrouver la nature. Il est midi moins 10 et je suis en grande largeur avec le driver qui dépasse allègrement. Une vraie horreur … et en plus, il fait chaud, ... N'ai même pas vu un aéroport ou pseudo projet …



Respiration, petites routes maintenant : une erreur de bifurcation de ma part avec le non respect de l'indication du GPS et celui-ci me renvoie un peu plus tard sur une piste pour reprendre la bonne direction. Fun, no souci.

Je poursuis ma route quand tout d'un coup j'aperçois un panneau sur la gauche « Auberge La Belle aventure ». Je ne peux laisser passer cela et sors l'ABS pour faire demi-tour. Une fois, n'est pas coutume : jusqu'alors je shuntais le repas du midi avec une banane en Ersatz ou quelque chose de similaire. Mais, ce n'est pas gagné, il est 13h45. Je demande à la taulière ou plus élégamment à l'aubergiste si je peux encore être servi : la réponse est oui et en terrasse. Dure la vie. Bien vue la carte : ce sera escargots en entrée (mon fantasme) et entrecôte ensuite (fan aussi). No dessert, il faut être sérieux, une photo par la taulière herself et c'est reparti. Nota : de la terrasse ombragée j'avais géré mon heure extrême de départ décalé à La Palmyre. Réponse : le pro-shop ferme à 19 heures. Yes ... Bonnard, je peux profiter de la Vie, de la Vendée.

Pour autant, je ne croiserai aucune Ségolène. Peu importe. Je digère en roulant : vive l'ail des escargots. Et les petites villages traversés sont prétexte à quelques photos.



Plus loin, un couple avec ses 2 enfants sur 2 vieux scooters.








Ici une maison basico-basique comme je les apprécie. Et, fin de parcours, c'est Les Mathes, petite commune dans les terres où j'ai passé mes dernières vacances d'ado avec mes parents il y a encore environ 40 ans. L'insouciance de l'époque ne me permettait pas d'entrevoir ce que je pourrais être/faire 40 ans plus tard. Et je suis là, revenu là.

Cessons le réflexion et vivons le moment présent. Pas de chapelle pour ce soir mais un centre équestre dans cette commune qui loue des chambres d'hôtes. Je me souviens de cette vielle maison située en face de l'hippodrome qui existait déjà à l'époque.

Je passe ma tenue de golfeur, prends mon strict matériel de golf et me voici en route pour rejoindre le golf de La Palmyre à quelques 5 kilomètres. Émerveillement lorsque j'aborde le complexe, il n'y a pas d'autre mot. Ce n'est pas l'hôtesse du téléphone de toute à l'heure qui m'accueille mais le directeur Emmanuel. Je suis bluffé par le cadre et pourtant, il fait encore une fois de plus humide. Quelques photos d'ensemble et je prends le départ à 19h08.




Un vrai plaisir de golfer dans ces pins, cette verdure, cet océan, ces maisons en fond.


Pro-shop et bar sont dans un style que j'affectionne particulièrement et lorsque je quitte les lieux, je m'attarde sur des chantiers de pavillons en cours. J'ai eu écho des prix du terrain et n'ose imaginer le budget final, ce qui ne m'empêche pas de poser mon modeste engin à 2 roues devant pour une photo.




Je l'enverrai en soirée à des amis en annonçant que j'ai stoppé mon voyage et acquis cette maison. J'ai voulu parler avec les ouvriers encore présents à la tombée de la nuit mais je n'ai pu converser. Des plombiers polonais sans doute.


Un dîner sommaire dans une gargote de vacanciers et je rejoins vite sous quelques gouttes encore mon domaine équin. Il est presque minuit. Encore une belle journée et aucune difficulté dès lors pour fermer l'oeil et me ressourcer.